Université, composantes et services
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L’Idip s’ouvre à de nouvelles perspectives

Sophie Kennel a pris la direction de l’Institut de développement et d’innovation pédagogique (Idip) en juillet dernier. Enseignante en communication numérique et chargée de mission Pédagogie et réussite à l’IUT Robert-Schuman, dont elle a été directrice-adjointe pendant trois ans, elle arrive à la tête de cet institut avec des projets qui allient continuité et changement, ainsi qu’une idée directrice : toucher davantage de personnes.

Qu’est-ce que c’est l’Idip, aujourd’hui ?
Comme son nom l’indique, c’est un institut dédié à la pédagogie et à l’innovation pédagogique dans l’enseignement supérieur. Son objectif est de permettre le développement pédagogique et professionnel des enseignants, et de soutenir l’innovation pédagogique, dans l’intérêt final de la réussite étudiante. On y propose des formations et de l’accompagnement pour les enseignants (environ 300 nouvelles personnes concernées chaque année), et aussi une contribution à la recherche dans ce domaine. Il est animé à ce jour par six personnes : quatre conseillers pédagogiques, une responsable administrative qui s’occupe aussi de la communication, et moi-même, qui suis directrice.

Très concrètement, comment se traduit votre action ?
D’abord au travers des ateliers proposés au corps enseignant. Ces formations s’organisent autour de différentes thématiques qui les intéressent : définir les objectifs d’une formation, développer le travail collaboratif avec les étudiants, etc. Notre pédagogie est volontairement très pratique et interactive, elle s’appuie sur l’apprentissage par les pairs et le partage d’expérience. Elle n’est jamais dirigiste, c’est une question de philosophie : on n’assène aucune vérité ! Il y a 26 ateliers par semestre.
L’Idip propose également un accompagnement personnalisé des enseignants qui le souhaitent : souvent, suite à un atelier de formation, ils nous demandent de les conseiller pour mettre en œuvre concrètement ce qu’ils ont appris lors de la formation, ou bien pour expérimenter une manière innovante d’enseigner (la classe inversée, par exemple).
Notre soutien peut aussi concerner toute une équipe pédagogique : nous accompagnons plusieurs d’entre elles, en ce moment, sur la construction de la nouvelle offre de formation.
En complément, nous organisons des stammtisch régulièrement, pour échanger dans un cadre plus convivial, ainsi que des événements annuels (Journée de l’innovation pédagogique). Nous envisageons aussi d’organiser un événement plus réflexif, une année sur deux : une université d’été ou une journée d’études.

Quels sont vos projet pour l’Idip, à court et moyen termes ?
Concernant l’activité de formation et d’accompagnement, on restera dans la continuité. Les objectifs sont d’augmenter le nombre de thématiques d’ateliers, d’ouvrir leur animation à des personnes extérieures à l’Idip, pour les enrichir. Nous pensons aussi proposer des formations sur des thématiques spécialisées comme la pédagogie de l’alternance, puisque les formations en alternance se développent fortement à l’université. Pour certains ateliers récurrents, nous allons proposer un niveau « avancé », pour permettre aux enseignants intéressés d’aller plus loin sur tel ou tel sujet. Enfin, nous espérons pouvoir proposer un diplôme universitaire Pédagogie de l’enseignement supérieur, à la prochaine rentrée.
Parallèlement, nous allons aussi ouvrir, dès janvier, un nouvel axe de travail, centré directement sur la réussite étudiante, pour lequel nous avons obtenu un Idex. L’idée est de coordonner les actions pour les enseignants et l’aide aux étudiants dans l’université autour de cette thématique essentielle. Il y a un vrai enjeu car les enseignants sont parfois très démunis pour aider les publics en difficulté. Nous allons accueillir deux nouveaux collègues sur cette mission, dont l’une nous viendra d’Espace avenir.
Nous allons aussi nous développer dans nos locaux*, en proposant une salle, sorte de « labo pédagogique » pour les enseignants, qui pourront venir y travailler, par exemple avant ou après un atelier ou un rendez-vous avec un conseiller.

Et de manière plus générale ?
Nous souhaitons développer les collaborations avec les services concernés par la réussite étudiante et/ou l’innovation pédagogique (Espace avenir, bibliothèques, Direction des usages du numérique, etc.), avec des partenaires extérieurs comme l’Université de Haute-Alsace (UHA). Nous souhaitons toucher plus de personnes, par cercles concentriques, plus de chercheurs, en proposant de former un terrain de recherche et d’analyse de la pédagogie universitaire et de la réussite étudiante. Bref, nous voulons nous ouvrir encore davantage pour enrichir notre action.

Recueilli par Caroline Laplane

* L’Idip se trouve physiquement sur le campus Meinau, rue Lefebvre.

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En direct de l’interface homme-machine

Sébastien Boggia (4e en partant de la gauche) entouré de ses collègues de l'équipe réseau, Cédric Saas, Yannick Weiss, Jean Benoit, Cédric Freyermuth, Oumar Niane

Sébastien Boggia est ingénieur réseau au sein de la Direction informatique. Son quotidien : organiser, gérer, faire évoluer ce réseau gigantesque, qui véhicule l’ensemble des données informatiques de l’université.

Que ce soit la messagerie, la téléphonie, les données de la recherche, la gestion des paramètres liés au chauffage ou à l’éclairage… L’ensemble de ces données passe par le réseau de fibre optique propre à l’université. Toutes les données concernant la recherche, l’enseignement et l’administration transitent via ce réseau métropolitain, aussi connu sous le nom de réseau Osiris.
Pour faire simple, l’ingénieur réseau travaille au quotidien à son bon fonctionnement et à son évolution.  « Même si on se place dans un univers très virtuel de paramétrage d’équipements informatiques, de gestion de flux de données, ce métier ne saurait se détacher du lien direct avec l’utilisateur. Je suis au service de la communauté », commente Sébastien Boggia, qui travaille avec huit autres ingénieurs et techniciens réseaux au sein de la Direction informatique (DI).

Des réseaux dans le réseau

Passée cette première analyse très synthétique, la complexité est de mise. Le réseau Osiris couvre les cinq campus strasbourgeois (Cronenbourg, Esplanade, Historique, Médecine, Illkirch) et est prolongé en région jusqu’à Haguenau, Colmar, Sélestat et Mulhouse. On compte environ 60 000 machines et serveurs, plus de 1 300 bornes Wifi pour 130 bâtiments. Ce réseau régional est ensuite relié au Réseau national de télécommunications pour la technologie, l’enseignement et la recherche (Renater) et le tout bien évidemment interconnecté au réseau Internet.
« Nous travaillons constamment sur la configuration des équipements grâce à une interface homme-machine. » Si le réseau de câblage des fibres optiques est bien physique (environ 90 km), la gestion du flux de données, quant à elle, est plus virtuelle. Il faut imaginer le réseau en plusieurs couches, avec différents niveaux d’abstraction. Car dans le réseau il y a plusieurs réseaux, chacun pouvant être spécifique à une communauté, qu’elle soit du domaine de la recherche ou de l’administration. « Les utilisateurs ont envie d’être chez eux », s’amuse à commenter Sébastien Boggia. Plus sérieusement, l’ingénieur réseau assure, via le paramétrage des infrastructures, la protection des données et la gestion du trafic.

Imaginer le futur

En plus de la maintenance du réseau et du service quotidien aux utilisateurs, l’ingénieur réseau imagine également le futur. « Nous sommes sans cesse à l’affût des nouvelles technologies applicables sur nos infrastructures. » Car même si la capacité du réseau Osiris 3 est gigantesque (10 Gbit/s), le flux de données de plus en plus important, arrive parfois à saturer le réseau.
« Nous devons aujourd’hui adapter ces nouvelles technologies, en lien avec le projet de déploiement d’un réseau nouvelle génération, Osiris 4. En plus d’une capacité plus grande, les utilisateurs bénéficieront d’un niveau de service et d’une fiabilité encore meilleurs », conclue Sébastien Boggia. Un peu à l’image du métier d’ingénieur réseau, dont la spécialisation évolue en phase avec celle des nouvelles technologies.

Frédéric Zinck

Ce portrait métier s’inscrit dans une série consacrée aux métiers du numérique à l'université, qui continuera à se déployer dans les prochains numéros de L’Actu.

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Plateforme numérique et tablettes numériques pour l'ECPM

ECPM/Nicolas Busser

Lundi 21 novembre, l’École européenne de chimie, polymères et matériaux (ECPM) a inauguré de nouveaux espaces de travail équipés de technologie numérique. Destinés à des activités de brainstorming, de créativité, d’aide à la décision et de gestion de projets, ou encore à la réalisation de cours filmés, ils pourront être utilisés non seulement dans la formation des élèves, mais également par les laboratoires de recherche associés à l’école et par ses entreprises partenaires.

Cette inauguration s’inscrit dans un contexte plus large de développement de ressources et outils numériques dans la formation. Grâce, notamment, au prix d’excellence remis en décembre 2015 par l’Université de Strasbourg à l’école pour la qualité de la formation en cycle préparatoire intégré, cent tablettes numériques ont été distribuées aux élèves, le 7 novembre dernier. Leur utilisation  permettra de renforcer l’interactivité et la créativité dans la formation, et de favoriser une pédagogie différenciée. Élèves et enseignants ont déjà adapté leurs pratiques à ce nouvel outil, par l’utilisation d’applications spécifiques ou l’échange de ressources et documents. Véritable « cartable électronique », la tablette permet à l’élève de stocker et organiser les cours, de les amender, les enrichir de différents supports (tels que de la vidéo, par exemple), d’organiser des discussions avec l’enseignant autour d’une notion ou d’un exercice. Elle permet à l’enseignant un suivi et une évaluation plus personnalisés de l’élève.
Innover dans les méthodes pédagogiques pour améliorer l’apprentissage, s’adapter aux nouvelles générations d’élèves et aux nouvelles exigences des entreprises en termes de recherche, développement et innovation s’inscrit pleinement dans les activités stratégiques de l’ECPM. Un séminaire qui s’est tenu au printemps dernier a d’ailleurs débouché sur la constitution d’un groupe d’innovation pédagogique, dans un souci d’amélioration continue.

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Opération campus : extension et restructuration de l’Insa de Strasbourg

Le futur bâtiment dédié au Département d’architecture (au sud de l’établissement), le hall d’entrée rénové et la rue intérieure assurant une nouvelle liaison intérieure.

Ce projet immobilier de grande envergure a pour but d’augmenter la capacité d’accueil de l'Institut national des sciences appliquées (Insa) de Strasbourg*, de moderniser le bâtiment tout en améliorant la fonctionnalité et la performance énergétique des locaux. L’équipe lauréate du concours de maîtrise d’œuvre vient d’être dévoilée.

Le projet se déroulera en deux phases : d’abord, la construction d’une extension de 2 200 m², puis la restructuration de 9 500 m² de bâtiments existants. Le tout pour un budget de 24,37 millions d’euros, financés par l’Etat (12,37 M€), la Région (7 M€) et l’Eurométropole de Strasbourg  (5 M€).
La maîtrise d’ouvrage est assurée par l’Insa de Strasbourg, avec l’assistance du rectorat, conducteur d’opération. L’équipe lauréate du concours de maîtrise d’œuvre est composée de Cosa (architectes mandataires), Rouby-Hemmerlé (architectes associés), bureau Michel Forgue (économiste), Batiserf (bureau d’études TCE), Nicolas Ingénierie (performances énergétiques) et J.P. Lamoureux (acousticien).
« L’Opération campus présente une réelle opportunité pour restructurer une majeure partie du patrimoine de l’école, tout en respectant son style d’origine, témoigne Marc Renner, directeur de l’Insa. Les surfaces ne répondent en effet plus, ni aux effectifs qui ont doublé depuis l’origine, ni à la multiplicité des spécialités et des parcours. »
Les études, actuellement en cours, doivent encore durer un an. Les travaux de la première phase devraient donc débuter en janvier 2018, pour une durée prévisionnelle de plus de trois ans.
Parmi les points saillants du projet, on note une restructuration complète des plateformes Climatherm et génie civil. Au sud du bâtiment, un grand hall sera dédié à la construction, à un atelier pour du prototypage à l’échelle 1 et à un laboratoire de la paroi. La communication dans les bâtiments sera facilitée, notamment par le biais de la création d’une rue intérieure et de coursives. Parallèlement à cette opération, l’établissement assurera la rénovation de certaines façades. Les études sont en cours et la première phase de travaux (façade nord) est prévue en 2017.

* Établissement associé à travers le contrat de site-Alsace

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Une nouvelle bourse doctorale en ethnologie

Une nouvelle bourse doctorale en ethnologie, baptisée « Louise Beyrand-Olivier Toussaint », a récemment été créée, à la mémoire de Louise Beyrand, doctorante en ethnologie à l’Université de Strasbourg, et d’Olivier Toussaint, son époux, historien.

Cette bourse a pour but d’encourager et de faciliter la mobilité des jeunes chercheurs afin de contribuer au développement de la recherche en ethnologie et en anthropologie sociale, notamment pour favoriser la mise en valeur et la préservation du patrimoine immatériel de l’humanité.
D’un montant de 10 000 €, cette bourse sera attribuée annuellement à un étudiant titulaire d’un master 2 (ou équivalent), de nationalité française ou étrangère relevant de l’aire francophone. Il ou elle devra être inscrit(e) en France en thèse de doctorat dans les domaines précités et désireux de lancer ou poursuivre des recherches sur un terrain éloigné, dès la première année.
Cette bourse a été créée à l’initiative des parents de Louise et Olivier, et de Pierre Le Roux, directeur de thèse de Louise, avec le concours du fonds de dotation Fonds culturel arts et ouvrages, et constitue une des rares bourses de recherche doctorale dans les domaines de l’ethnologie et de l’anthropologie.
Louise Beyrand était doctorante en ethnologie à l’Université de Strasbourg, membre de l'école doctorale 519 Sciences humaines et sociales - Perspectives européennes, membre du laboratoire Sociétés, acteurs, gouvernement en Europe (Sage, UMR 7363 CNRS/Unistra), sur les arts populaires cambodgiens (notamment les grands cuirs du théâtre d’ombre), sous la codirection de Pierre Le Roux (Université de Strasbourg) et de Michael Herzfeld (Harvard University, Cambridge, États-Unis), en cotutelle avec l’Université de Leyde (Leiden university institute for areas studies, Pays-Bas).fileadmin/upload/L_Actu/L_Actu_N_131/Universite_composantes_et_services/1.PresentatioBourseLouiseBeyrandOlivierToussaint.pdf


		
			

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Rencontre avec Leïla Slimani orchestrée par les étudiants du master Édition

Mercredi 16 novembre, les étudiants du master Métiers de l’édition de la Faculté des lettres ont animé une rencontre avec Leïla Slimani, qui a reçu le prix Goncourt 2016 pour son roman Chanson douce.

Cette rencontre est le fruit du travail du master sur l’actualité littéraire et manifeste la présence des formations de l’université dans la vie de la ville. Un public nombreux a assisté à l’événement, à la Librairie Kléber.

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Une délégation de l’Université de Strasbourg se rend en Inde

L'Université de Mumbai figure parmi les grandes du monde.

Du 23 au 29 octobre dernier, une délégation de l’Université de Strasbourg s’est rendue en Inde. Pilotée par Francis Kern, vice-président Relations internationales, elle avait pour objectif de développer les coopérations de formation et de recherche avec des établissements indiens.

Les membres de la délégation, Salomé Deboos enseignant-chercheur et directrice de l’Institut d’ethnologie (Faculté des sciences sociales) et Jean-Michel Guenet, chercheur à l’Institut Charles-Sadron, ont pu rencontrer leurs homologues de quatre établissements indiens et initier ou ancrer les coopérations pédagogiques et scientifiques.
Cette visite s’inscrivait dans le cadre d’une longue coopération déjà établie dans le domaine des langues et de la philosophie avec la Jawaharlal-Nehru University (JNU). Elle visait l’élargissement de cette coopération à l’ensemble des domaines disciplinaires. Un accord-cadre institutionnel et une entente complémentaire pour l'échange d'étudiants ont ainsi été signés lors de cette visite. Chaque année, deux étudiants français et indiens pourront ainsi suivre une période d’études dans l’établissement partenaire.
Un accord-cadre institutionnel a été signé avec l'Université de Mumbai, afin de poser les fondations d’une coopération très large avec cet établissement qui compte parmi les plus grands du monde (550 000 étudiants).
Les rencontres avec des représentants de l'Indian institute of sciences de Bangalore et le Tata institute of social sciences ont permis de mieux connaitre ces établissements et d’échanger sur l’opportunité d’une collaboration. Cette prise de contact pourrait se formaliser par la mise en place d’un laboratoire associé et de doubles-diplômes.

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Le Guide de tri des déchets existe désormais en version anglaise

La nouveauté de cet automne est qu'une version en anglais est désormais disponible.

Quel déchet dans quelle poubelle (bleue, jaune) ? Quelle procédure suivre pour éliminer les déchets dangereux ? Les réponses à toutes ces questions pourront être trouvées dans le Guide de tri des déchets, y compris en anglais dans la version traduite.

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Réunions institutionnelles : calendrier 2016

 Novembre Décembre
Conseil académique
14 h - Mardi
 /  /
Congrès
14 h - Mardi
 / /
Conseil d'administration - CA
14 h - Mardi
 / 1*-13-15*
Commission de la formation et de la vie universitaire - CFVU
14 h - Mardi
 / 6
Commission de la recherche - CR
14 h 30 - Mercredi
 / /
Conférence des directeurs de composantes
14 h 30 - Mardi
 2-29 /
Conférence des directeurs des unités de recherche
10 h - Vendredi
 / 2
Réunion des responsables administratifs de composantes et des chefs de services centraux
9 h - Lundi
 28 /
Comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail
14 h - Lundi
 / /
Comité technique d'établissement
8 h 30 - Jeudi
 / 8
* Seuls les membres nouvellement élus (élections de novembre) seront concernés par ces deux dates de CA

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Liens vers les lettres électroniques utiles